Campagne de SICILE |
Quartier Général 15. & 90. Panzerdivisionen GELA - TINA |
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Mission 1 à 8 Liebe Schwester, Le vent d'un tsunami - phénomène curieux en Métiterranée - soufle violement sur les alliés Italiens. Malgré tous leurs efforts pour protéger Pantalleria et Lampedusa, conjugués à ceux de la Luftwaffe depuis les bases de Sicile, les forces de la bourgeoisie capitaliste ont pris possession sans combattre de l'Ile de Lampedusa. La chute de Pantalleria est imminente, et la campagne va alors entrer dans une seconde phase. Il va falloir protéger nos propres troupes sur le sol de Sicile. Les forces aériennes de l'Axe ont combattu dans de difficiles conditions, conduisant souvent jusqu'à la mort et à la perte de precieux matériel. Les destroyers britaniques et américains, fortement équipés en calibres anti-aérien, se battent fièrement et souligne l'absence brillante de la Kriegsmarine dans le secteur. Après 8 semaines de combats incertains, l'âpre Royal Navy entre à nouveau en combat contre nos défenses cotières. Nous perdons de nombreux appareils à cause des terrains mal préparés à Licata et Pantalleria... Nos unités de Génie n'ont que en ce moment beaucoup à faire, et nous ne pouvons pas trop nous plaindre parce que nous réussissons quand même à décoller... L'Hauptmann Crow, un ami de longue date, raconte son vol : Décollage de Gela pour 6 Me109-G6. 30 minutes de navigation et on arrive par l'W-N-W de Pantalleria, tandis que l'Ufw Olaf décolle de Sicile avec ses Ju-88. L'Ufz Naxos aperçoit des contacts se dirigeant vers l'île, la Rotte n°3 (Hpt Ed et Ufz Naxos) engagent avec succès un B25 puis un Flight de SpitVIII. On tente un SAGO sur le Sud de l'île, mais le combat à emmener la Rotte n°3 plus sur l'Ouest. On retrouve grâce aux tirs le combat qui s'est engagé, mais il est trop tard pour Edwald. Notre vitesse excessive en piqué ne nous permet pas d'engager à la premier passe et Naxos tombe à son tour. On tente à notre tour d'engager les Spit avec les Rotten n°1 et 2. Cela ne se passe pas bien pour nous et l'Ufw Daimler se fait prendre en frontale et est tué sous les tirs de l'Anglais. Un autre Flight de Spit a rejoint car, je me fais B&Z par 2 d'entre eux, 7 Spit nous donnent la chasse à ce moment là. J'ordonne extension au cap 90° pour l'Ogfr Marc et le Sfw Jo. Je continue à me faire Boom&zoomer tandis que Jo et Marc subissent le même sort. Nous sommes trop éloignés les uns des autres pour nous porter secours mutullement. Marc est endommagé et tente un posé sur l'île, mais il est repris pas un Spit et doit sauter, tandis que le Me109 de Jo brûle et le force à s'éjecter. Cette neuvième mission a soulevé le coeur de chacun d'entre nous qui étions restés au sol. Nous devons évacuer, la mort dans l'âme, et chercher refuge en Sicile, derrière les lignes de fortifications.
Mission 9 à 15 Le QG a préparé les ordres pour organiser la résistance sur la terre. Des missions de reconnaissance sont envoyées aux quatre coins de la Mediterranée. Les Ju88 torpilleurs et les Me410 "Hornisse" se rendent utiles par leur grand rayon d'action. Ils peuvent même engager l'ennemi s'il le repère. L'Oberst Touch évoque une mission dans un de ces chasseurs des mers... Il aura la chance de rentrer après avoir repéré et attaquer la flotte Américaine. Au départ de Gela. Cap RTB : je perds Weber et Reiben en route suite aux dégâts. Le danger est sans cesse présent. Il faut toujours veiller à nos six heures... Les ennemis sont partout, prêts à tout pour en découdre. Jusqu'alors, nous devions absolument combattre dans les airs, mais les flottes Britaniques et Américaines, qui ont été attaquées sans succès depuis plusieurs sorties, se rapprochent de plus en plus, et nous pouvons les harcelés sans essayer d'engager les chasseurs en protection... Les porte-avions d'escorte sont là pour assurer la garde. Les F4F-4 sont problèmatiques. Ils dogfight très bien contre les Jabo et les lourds. Les Seafires protègent la flotte Britanique qui elle se dirige vers Siracuse. Evidement, un port ou plusieurs, sera nécessaire aux Allierten pour conquérir avec un ravitaillement régulier... L'Oberst Hammelmann rédige son débriefing, lors d'une attaque victorieuse sur la flotte Américaine. Aujourd'hui, j'avais décidé de voler en Bf109 comme à mon habitude, mais les véléhités offensives du quartier général m'a obligé à emporter une bombe sous un Jabo pour aller attaquer la flotte. Les formations se sont retrouvées à la verticale de Gela, et nous avons pris un cap vers la position estimée de la flotte identifiée comme Américaine. L'attaque a été bien menée par le Major Tempest qui coordonne bien l'assaut de tout le dispositif. Le groupe rouge est le premier a attaquer. Le Major Tempest nous distribue nos cibles et nous fonçons au travers de la flack. Ma cible grossit de plus en plus... je largue mais sans resultat. C'est le moment que choisit Tempest pour appeler à l'aide. Je pique mais Crow, plus proche, fait peur au bandit que je reprends sans resultat. Il rennonce à son tour. Cette mission a été exemplaire. Le Leutnant Manfred raconte : Décollage sans PB de Licota. On cercle au dessus de la base jusqu'à une altitude de 2000 mètres.
Le groupe jaune arrive légèrement en dessous de nous, suivit quelques minutes après par le groupe rouge . C’est a ce moment que Crow et Tempest sont engagés. Je repère leur position afin de leur prêter main forte. Là, j’aperçois 2 spits qui ont eu la même idée que nous ! Ils vont donner un coup de main a leur copains. Nous leurs tombons dessus avec Horniss, mais ces diables nous ont repérer et séparent leur dispositif. Je prend celui de gauche, Mon ailier celui de droite. Je suis pris en chasse par un spit, mais Horniss fait très bien son travail. Il me dirige et est a deux doigt d’abattre ce fumier…dommage.
Les passes se suivent mais l’essence va bientôt manquer. Je décide alors de profiter de notre altitude pour prendre la poudre d’escampette.
On pique vers Licata. Le spit qui me suivait lâche l’affaire. Nous nous posons peux de temps après. Hornisse qui avais déjà son voyant rouge d’allumé se présente en premier, je suis Juste derrière. Mon voyant viens lui aussi de s’allumer.
J’arrive en bout de piste et vois un autre ’allumer’…un 190 (ice !) arrive a toute berzingue, tout volets dehors . Je me décale sur la droite et laisse passer ce pauvre diable qui dois faire tourner son moteur avec des vapeurs d’essence… !
L'Unteroffizier Ice a aussi été marqué par le combat. Voici son récit : Jaune 4 dans le dispositif sur 190A5 avec une sc 500. L'objectif étant d'aller couler quelques navires en BG18. Nous alignons 2 schwarm de 190 et une kette de 109 g6 (tous armés d'une sc 500). Nous décollons de gela et faisons un pdrv avec les 109 sur licata. Une fois tous regroupés, nous prenons le 210° afin de débusquer la flotte; le dispo est en 3 vagues successives (2 de 190 et 1 de 109). La flotte est rapidement repérée et tempest manœuvre son schwarm pour la 1ere attaque. Nous enchainons de suite derrière et je colle à mon n° 3 sur-puissance enclenchée et gaz 100%; j'entends déjà à la radio que la chasse ennemie est sur place et la 1ère vague en fait les frais. Pendant ce temps là, j'aligne un cargo dans mon collimateur et lui lâche mon pruneau à plus de 600 km/h...bingo, navire détruit, je continue au cap en tba et annonce à jaune 3 que l'ai perdu en visuel. Tempest ordonne un cap nord à tous les appareils pour se regrouper; je demande pas mon reste et exécute l'ordre, déjà autour de moi les traçantes sol air déchirent le ciel, heureusement je rejoins la cote indemne. J'arrive à récupérer jaune 3 (ou 1 je sais plus) et nous faisons route vers géla pour une patrouille d'interdiction (second objectif de la mission). Devant Jaune 2 nous précède malheureusement il est seul et se fera surprendre par un P-40. Nous activons les gaz pour lui porter secours mais nous arrivons trop tard jaune 2 s'ejecte... Entretemps les autres Fw 190 arrivent sur zone et la situation devient délicate: qui est qui ? c'est Bab el Oued en radio dans mes oreilles !!! Sur une frontale, je mets une giclée à....jaune leader... (aïe la court martiale !) apparemment sans gravité. Ces bandits restent introuvables malgré l'arrivée des renforts. Le Major Tempest décide un sago sur licata et j'enquille avec un Fw 190 qui appartient sans doute à l'autre schwarm. Soudain à la radio j'entends jaune 3 qui se fait allumer en tba sur la base de gela; instinctivement je split et fonce sur Géla (2eme erreur, ne pas quitter la paire), j'arrive trop tard et jaune 3 se pose sur géla appareil crashé mais pilote vivant. J'annonce à la radio qu'il y a encore du bandit sur géla et que je me sens un peu seul; Le Major Tempest m'annonce qu'il regroupe ses boys sur licata et viendra ensuite (sage décision de sa part) et m'ordonne de grimper. J'exécute en gardant les yeux derrière la tête avec une bonne vitesse et surtout en changeant de cap régulièrement (eh oui mon p'tit ice tu t'es foutu dans la merde alors assume maintenant !)
La sortie suivante nous permet d'aller achever la flotte Américaine, qui n'est plus qu'à quelques encablures des cotes de Sicile, au large de Gela. Le sacrifice de l'Oberst Touch marquera l'histoire de notre groupe. Lui qui avait survécu à tant de combats, chef exemplaire, et meneur d'homme, il réussit à couler le porte-avion d'escorte américain. Rattrapé à la suite de son exploit par des chasseurs sans base de retour possible, cruels mais réalistes, ils l'abbatront en flamme au dessus des restes de la flotte. L'Unterfeldwebel Naxos décrit cette mission en quelques mots rassurants : Rouge 3 Heureuse surprise ! Rouge 4 est là ! Nous nous rassemblons sur Agrigento pour éviter la chasse US qui doit nous attendre au dessus de nos nids.
Le Fahnenjunker Tabo crayonne dans ses carnets quelques mots qui laissent transparaître un optimisme certain. Les voici : FW 190A5 Jabo - config 1xSC500
Notre quartier général a concentré ses efforts sur la flotte américaine, première a avoir été repéré, première à avoir été attaquée, et première a avoir été entièrement détruit dans l'histoire de l'escadre. Si une mission en Norvège avait eut raison de 5 navires en une passe, 4 vraquiers et un destroyer, jamais telle victoire n'avait eu lieu sur les mers auparavant. À force de courage et d'abnégation, 6 bâtiments de transport escortés par 4 destroyers et un porte aénonef ont été envoyé par le fond. Les restes de près de 40 tanks et une centaine d'autres véhicules militaires et artielleries gisent par 1000m de fond. Prêt de 5000 marins ont été tués ou portés disparus. 3000 ont pu être sauvés, soit par les forces de l'Axe, soit par les marins alliés. Notre tenacité et celle de l'état major a porté ses fruits. La menace d'un débarquement à l'Ouest a été éradiquée.
Mission 16 à 24 Pourtant, à l'Est, sur la cote, une flotte aussi importante s'affaire à faire débarquer les barges de débarquement, chargé de matériel, d'hommes et munitions. C'est le début d'une autre dimension : le combat sur le sol de notre Allié Italien. Pour ne pas être spectateur du désastre, nous poursuivrons notre combat pour repousser cette invasion. Après quelques missions difficiles, plusieurs troupes sont détruites au sol. Les Jabo subissent des pertes et ingligent peu de dégats aux troupes US. Il est temps de trouver une tactique qui permette à nos troupes de poursuivre le combat. Nos meilleures unités sont parfois touchées de plein fouet par les diables Beaufigthers. Les P38 US ne sont pas en reste et ils sont les auteurs d'odieuses destructions. Le port de Siracuse est rapidement capturé. La base de Pachino fait l'objet de nombreux bombardement navals qui forcent le transfert d'un de nos groupe de chasse vers Comiso. L'Unteroffizier Weber, pilote de Stuka Geschwader, auteur d'un exploit avec l'Obergefreiter Bart, raconte : Finalement le sol n'était pas si grouillant. Toutefois, deux jeep sont en vue entrain de traverser le petit ponton. En continuant vers le Sud, on a eu visuel sur un destroyer solo légèrement au sud de Siracuse. Tactiquement, les alliés ne disposent plus de la tenaille dont ils auraient du jouir. Leur assaut amphibie à toutefois fonctionné, et les hordes de chars ennemis se déverse, tel des avalanches, dans les vallées escarpées et arides de Sicile. Dans ce relief, nombre de nos unités de Jabo témoigne de la difficulté de larguer précisément les munitions sur les unités. La chasse appuie fortement les assauts terrestres. Mais notre QG, doté d'un certain sens tactique, met à disposition des appareils bien pilotés avec une mission spécifique : semer le doute et la destruction en arrière des formations de chasseurs, là où se trouvent les dangereux appareils d'assaut "Beaufighters". Engagé dans une telle mission, l'Unterfeldwebel Naxos évoque une de ces missions :
Groupe Noir : 2 MC205 III
Visiblement, la cavalerie adverse contourne tous nos terrains d'aviations par le nord, en plus de constituer une ligne de défense à l'Est de nos terrains, dans l'attente d'un probable assaut final. Le QG se tire les cheveux à essayer de trouver une arme suffisement précise et destructrice pour enrayer la progression alliée. Les Stukas, arme de précision par excellence, sont alors utilisé en abondance. Ce pourrait être le tournant dans la campagne, mais, la chasse adverse et les erreurs tactiques en décideront autrement. Le Hauptman Crow et le Major Tempest se font sermoné par l'Oberst Touch parc eq qu'ils n'auraient pas été assez efficasse dans leur escorte des Stuka, mais ils se défendent :
Hauptmann Egon Crow. On décolle en Rotte, et grimpons à 2000m. On aperçois ensuite le groupe de Me410 "Black Adder" de Touch. On continue de grimper jusqu'à 4000m. On attend les Stukas. Touch nous dirige dessus après avoir eu l'info.
Major Tempest " Cette mission a été très intense. Les bras, les doigts, tous mes muscles sont engourdis après ce vol long et éprouvant. Lorsque je sors de mon cockpit, épuisé, je regarde autour de moi. Seuls 4 Stukas sont RTB sur les huit. Après tout, la Luftwaffe n'a que faire d'aventuriers me dis-je en barragouinant dans ma barbe. Mon mécanicien, "Galzer", entend ma réaction, et me dis : - "Major, que c'est-il passé ?" - "Ecoute mon vieux, je ne sais pas. Notre escorte s'est mieux passé que la semaine dernière. Nous volions en couverture et les Stukas ont proprement attaqué les blindés ennemis. Nous n'avons pas été dérangés par la chasse, jusqu'à notre retour au dessus de San Pietro pour couvrir l'atterrissage des Stukas. À partir de ce moment là, des P51 à 6000m se sont pointés. Nous avons fait face pour les éloigner. Ah, attend, voilà l'Oberst. Il a l'air de très mauvais poil... Aïe... le Hauptmann Egon est juste derrière, et il tire une sacrée tronche." - "Herr Major, quand vous aurez terminé de butiner des Spit et des P51 avec votre acolyte le Hauptmann Crow, j'espère que vous irez rédiger les 8 lettres de condoléances aux familles des équipages de Stuka abbatus. Votre incapacité est impardonnable !" - "Sérieusement Herr Oberst, la chasse a respecté le briefing et a attendu que les Stukas se posent, et lorsqu'ils étaient sensés le faire, les P51 sont arrivés sur zone et nous avons fait notre boulot de les éloigner. À l'issue de ce court engagement, nous apprenons que "des stukas" se baladent à plus de 50km de notre position de patrouille. Auparavant, nous avons à différentes reprises sollicité les Stukas, sans réponse du groupe vert. Notre dispositif étagé se dépêche de rejoindre, et pendant que nous nous dirigons vers eux, les stukas sont engagés. Nous courons sauver ce qui peut l'être encore. Et nous terminons très bien la mission en couvrant Ed et Daimler qui se posent, et ramenant 3 avions sur 4 mais 4 pilotes, en plus du bon travail d'équipe qui a eu lieu durant le combat." - "Dans l'absolu, à partir de la prochaine mission, vous piloterez un 410". Puis, s'adressant à nous deux : "Messieurs, nous en reparlerons lorsque tout cela sera terminé.". - "Ja Wohl Herr Oberst !" répondent Crow et Tempest. L'Oberst fini par s'en aller, et je temine de raconter le combat avec Galzer et Egon. - "Donc ... nous revenons du lieu de l'engagement des Stukas. Nous raccompagnons Edwald et la chasse ennemie fait son apparition. Je suis positionné en couverture haute deux ou trois minutes après le début de l'engagement. Cela me permet d'avoir une vision globale du combat, et de choisir ma première cible. 1500m plus bas, j'aperçois un Spitfire en virage gauche encadré de flocons de flak. Je me positionne, et me lance pour une passe en B&Z. Mes 2 20mm touchent au but et lui détruit immédiatement le moteur qui dégage une épaisse fumée noire. L'avion bascule en piqué et disparait. J'aperçois de haut la chute vertigineuse. Je me replace immédiatement après mon tir au dessus de la mêlée. Les Spit sont maintenant au courant de mon apparition. Dans mes douze heures bas, je remarque un spot qui d'après les communication radios, n'est pas un des notres, trop haut pour être dans le combat. Pour ne pas le perdre de vue, je renverse et passe sur le dos, sans perdre d'altitude. Je laisse le contact passer sous moi à environ 1500m de moins. Il pense sans doute que je ne l'ai pas vu. Je compte 10 secondes une fois qu'il disparait dans mes 6 heures. Je tire alors le manche pour plonger sur lui. Dans son angle mort, je le vois effectuer deux petites corrections pour checker ses 6 heures. Je pense alors que je suis démasqué, mais l'avion se stabilise et se remet en léger virage. Le pilote doit observer le combat sous son aile gauche. Je me concentre. Une rafale, au but, et l'aile droite du chasseur britanique se brise. Les deux morceaux d'avions se décomposent en virevoltant dans les trois dimensions. Puis Crow, qui lead le schwarm, me dit qu'il est en difficulté avec Ice. Je vois Ice se faire descendre à quelques metres de moi, mais il saute. Crow et moi remontons vite. De la DCA apparait dans le ciel, et Crow se fait engager. Aïe. Vite. Plus haut, je peux intervenir, mais où ? Je prends vite les information, aperçois la flak, et finalement, les deux contacts en dogfight. Il s'agit d'un P51 "Oliv Drab". Ce zinc est beau ! Crow et moi effectuons une manoeuvre qui ramène le Mustang dans mes douzes heures. Je demande à Crow de breaker serrer, nous deux virant mieux que lui. J'aligne le bandit avec une forte deflexion. Le moteur prend feu et le pilote abandonne l'appareil. Victoire !"
Le terrain le plus exposé est Comiso, mais ce sera San Pietro qui tombera le premier, et ce malgré les efforts du QG de redoubler d'ingéniosité. Précédant la prise du terrain, une nouvelle arme a été testée. Le Me-410 équipé d'un Bk de 50mm. Un tueur de char. Maniable et puissant, cet appareil sera dans un premier temps confié à l'Oberleutnant Wolf, l'Unteroffizier Weber et le Major Tempest. Lors du premier engagement, voici ce que le Major remettra au QG : "Cap au décollage sur Vizini. On regroupe dessus et cap vers Caltagirone. Les 410 détruisent donc 8 Shermann dans cette mission. La suite est prometteuse. L'opération se répète avec Wolf et Tempest lors de la mission suivante. Mais l'Oberleutnant n'arrive pas à démarrer ses moteurs. Wolf enrage mais Tempest décolle quand même escorté de Ratus et Touch en 190. Le reste de la chasse se concentre sur l'immobilisation de l'adversaire. Le combat aérien à lieu au Nord des lacs de Gela ou un ou deux véhicles sont repérés. Mais l'Oberst Touch décide de passer pieds mouillés. Le Me410 reste en arrière de la Rotte de 190 et poursuit jusqu'à Comiso ou des tirs ont été aperçus au sol. Les échanges sont effectivement violent, la base de Comiso faisant l'objet d'un assaut des blindés rouges. Les 190 signalent que le ciel est clair, et qu'ils ont déjà détruit un Shermann. Les tirs proviennent de partout. On ne sait pas trop qui est engagé au sol. Mais le 410 s'affaire. Stressé comme un écolier devant une dictée, le Major enchaine les passes. Parfois il faut recommencer sur la même cible. Le temps presse. Les artilleurs de la Flak usent leur canons comme des maîtres, mais les tanks saturent la base de tout les cotés, et la chasse adverse, qui en a fini avec nos chasseurs, devrait bientôt revenir ! Lorsque le sol à l'air clair, tout autour de la base, les abords sont aussi reconnus et plusieurs cibles y seront détruites. Au total, 6 Shermann, 2 Stuart, 4 Crusader DCA, 4 Halftrack, 4 Diamond, et quelques autres unités seront détruites lors de cette sortie. Pour autant, les groupes d'assauts rouges ont nettoyé Agrigento à 80%. La fin semble proche. Des deux cotés, les troupes sont épuisées, et les pertes très lourdes. Deux missions plus tard, les troupes alliées soumettront leur réddition aux officiers supérieurs de l'Axe. Elle sera acceptée, et les troupes restantes, faites prisonnières. Le moral très bas, les colonnes de prisonnier défilent sur la base de Gela. Parmi eux, un officier de la RAF, le Wing Commander Harry Flower. Les pilotes de la Luft le repère de loin et lui demande pourquoi les forces Alliées renonçaient. Claire, la réponse a été : " les pertes ont été beaucoup trop lourde, le débarquement à échoué à moitié, et la Grande Bretagne seule ne pouvait plus faire face. Mais rassurez-vous, le temps viendra où nous reviendront." Le Major Tempest résume sa dernière mission à bord de son Me-410. "On est quand même passé à deux doigts de la catastrophe, lorsque un P51 m'a engagé à 5000+ verticale de Licata. (il s'agissait du dernier 410 que nous ayions !) La campagne s'achève donc sur une seconde victoire consécutive à Stalingrad 1942. C'est la seconde fois que malgré les faits historiques, la F/JG300 remporte un succès mérité. Bravo à tous ! Cérémonie de remise des rubans et des décorations (cliquez ici) :
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