Campagne de SICILE

Quartier Général 15. & 90. Panzerdivisionen

GELA - TINA

   
 

 

 

Mission 1 à 8

Liebe Schwester,

Le vent d'un tsunami - phénomène curieux en Métiterranée - soufle violement sur les alliés Italiens. Malgré tous leurs efforts pour protéger Pantalleria et Lampedusa, conjugués à ceux de la Luftwaffe depuis les bases de Sicile, les forces de la bourgeoisie capitaliste ont pris possession sans combattre de l'Ile de Lampedusa. La chute de Pantalleria est imminente, et la campagne va alors entrer dans une seconde phase. Il va falloir protéger nos propres troupes sur le sol de Sicile.

Les forces aériennes de l'Axe ont combattu dans de difficiles conditions, conduisant souvent jusqu'à la mort et à la perte de precieux matériel. Les destroyers britaniques et américains, fortement équipés en calibres anti-aérien, se battent fièrement et souligne l'absence brillante de la Kriegsmarine dans le secteur.

Après 8 semaines de combats incertains, l'âpre Royal Navy entre à nouveau en combat contre nos défenses cotières. Nous perdons de nombreux appareils à cause des terrains mal préparés à Licata et Pantalleria... Nos unités de Génie n'ont que en ce moment beaucoup à faire, et nous ne pouvons pas trop nous plaindre parce que nous réussissons quand même à décoller...

L'Hauptmann Crow, un ami de longue date, raconte son vol :

Décollage de Gela pour 6 Me109-G6. 30 minutes de navigation et on arrive par l'W-N-W de Pantalleria, tandis que l'Ufw Olaf décolle de Sicile avec ses Ju-88. L'Ufz Naxos aperçoit des contacts se dirigeant vers l'île, la Rotte n°3 (Hpt Ed et Ufz Naxos) engagent avec succès un B25 puis un Flight de SpitVIII. On tente un SAGO sur le Sud de l'île, mais le combat à emmener la Rotte n°3 plus sur l'Ouest. On retrouve grâce aux tirs le combat qui s'est engagé, mais il est trop tard pour Edwald. Notre vitesse excessive en piqué ne nous permet pas d'engager à la premier passe et Naxos tombe à son tour. On tente à notre tour d'engager les Spit avec les Rotten n°1 et 2. Cela ne se passe pas bien pour nous et l'Ufw Daimler se fait prendre en frontale et est tué sous les tirs de l'Anglais. Un autre Flight de Spit a rejoint car, je me fais B&Z par 2 d'entre eux, 7 Spit nous donnent la chasse à ce moment là. J'ordonne extension au cap 90° pour l'Ogfr Marc et le Sfw Jo. Je continue à me faire Boom&zoomer tandis que Jo et Marc subissent le même sort. Nous sommes trop éloignés les uns des autres pour nous porter secours mutullement. Marc est endommagé et tente un posé sur l'île, mais il est repris pas un Spit et doit sauter, tandis que le Me109 de Jo brûle et le force à s'éjecter.

Je me retrouve seul, pendant que la Kette de Ju-88 l'Ufw Olaf (Gfr Dale et Weber en mitrailleurs) vole vers leur objectif (les destroyers US). Je passe à l'Est tandis que la DCA s'archarne sur moi. Je passe dans les nuages me mettre hors de portée visuelle des chasseurs ennemis. Je suis endommagé et mon viseur est HS et il me reste 250L de carburant,soit un peu plus de la moitié, je dois juste avoir assez pour rentrer sur Gela...

Je décide de rester sur place à 10 ou 15 km de l'île à 2500m, pour prévenir Olaf de la position des destroyers qui virent par l'Est de l'île vers le Sud. J'aperçois quelques minutes plus tard le groupe de 3 appareils bimoteurs volant à 2500m. Je les guident jusqu'aux bateaux et leur indique leur cap: "260°, ils croisent en échelon gauche et bombardent l'île". Il me reste 120L et un retour vers la Sicile me paraît fortement compromis maintenant.

Les Ju-88 contournent les destroyers par l'arrière et commencent leur attaque sur le flanc gauche. J'aperçois alors 2 contacts venant de l'île et se dirigeant vers les bateaux et les Ju-88... Je décide de m'interposer afin que les Ju-88 puissent torpiller les navires. Je poursuis le Spit qui se place dans les 6h du groupe d'Olaf. Je préviens les mitrailleurs de se tenir prêts. Je tire sur le Spit mais sans viseur, il m'est difficile de faire mouche. L'Anglais finit par lâcher prise, je le poursuis tandis qu'un autre attaque le groupe. Bientôt c'est toute une ribambelle de chasseurs ennemis qui tournent autour de nous. L'Ufw Olaf annonce être touché mortellement dans un dernier soupir et son appareil pique tandis que je l'imagine affaissé sur les commandes...Les Gfr Dale et Weber n'ont pas le temps de sauter... Les 2 autres Ju-88 pilotés par les frères Dumkopf (IA) fuient le combat mais ils sont vite rattrapés par les chasseurs ennemis.

Je tourne toujours dans un nuage de Spitfires et au milieu de la DCA qui m'encadre. Ils tentent de me boom&zoomer, me touchent plusieurs fois mais mon avion vole toujours. Perdu pour perdu je vendrais cher ma peau et tente d'en entraîner avec moi dans les abysses de la Méditerrannée. Je suis 2 Spits qui se suivent et font des acrobaties. Sans doute se pourchassent-ils en croyant avoir à faire à un Me109, Malheureusement ma faible altitude et faible vitesse ne me permettent pas de manoeuvrer au mieux, le Spit vire serré et commence à se replacer dans mes 6h. Ma jauge de carburant descend inexorablement et je me dirige pleins gaz vers l'île toute proche. Il me "gunne" et j'évite les tirs. Je vole au raz du sol et des collines de Pantelleria. Arrivé au-dessus du terrain, je fais demi-tour, mais il n'y plus personne. Le Spit a dû craindre notre Flak.

Je décide qu'au moins je pourrais sauver l'appareil et amorce l'atterrissage sur la "18" de Pantelleria, posé à 190km/h, je roule, mais le train viens buter contre une bosse sur la piste et mon appareil se retourne sur le dos. L'hélice est fichue mais l'appareil est intact.
J'évacue l'appareil alors que j'entends les explosions des obus tombant sur la base...
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Cette neuvième mission a soulevé le coeur de chacun d'entre nous qui étions restés au sol. Nous devons évacuer, la mort dans l'âme, et chercher refuge en Sicile, derrière les lignes de fortifications.

 

Mission 9 à 15

Le QG a préparé les ordres pour organiser la résistance sur la terre. Des missions de reconnaissance sont envoyées aux quatre coins de la Mediterranée. Les Ju88 torpilleurs et les Me410 "Hornisse" se rendent utiles par leur grand rayon d'action. Ils peuvent même engager l'ennemi s'il le repère.

L'Oberst Touch évoque une mission dans un de ces chasseurs des mers... Il aura la chance de rentrer après avoir repéré et attaquer la flotte Américaine.

Au départ de Gela.

H+00.20 Après 20 min de nav au 250°, notre leader quitte le groupe sur panne (plantage PC). Je reprends le lead en maintenant la route.

H+00.35. nous atteignons le voisinage de Pantelleria Secteur calme aucune activité.
Nous décidons de poursuivre au 270° vers le secteur de Tunis pour ensuite boucler la route retour par le nord de Pantelleria.

H+00.50 nous sommes informé de l'enagagement du groupe rouge par la chasse ennemie dans le secteur de Lampedusa ; je fais à cet instant le pari que la flotte se déplace dans le sillage de ce groupe de chasse depuis Tunis. Je trace la route Tunis - Lampedusa sur ma carte: 130° et nous sommes pile sur l'axe. Il y a fort à parier qu'en descendant cette route on arrive sur l'arrière de la flotte.
Nous changeons de plan de vol et virons au 130°, maintien de l'altitude 3000 m.

H+01.00: Weber connait un problème d'autonomie carburant ; je décide de poursuivre avec lui durant 10 minutes supplémentaires : si dans ce délai nous ne trouvons pas de navires, il fera RTB.

H+01.05 : j'aperçois la flotte droit devant au 130° : le calcul était bon. Il y a au moins 6 bâtiments.
J'organise l'attaque en commandant d'abord un repli pour éviter d'être repérés puis une spirale descendante pour amener la formation à l'altitude d'attaque. Au bout d'un tour, nous reprenos le cap 130° à 400m en direction des navires que nous voyons plus du fait d'une altitude plus basse. Je passe la consigne d'attaque simultanée à tous les ailiers, y compris Weber qui dégagera RTB aussitôt ses torpilles lancées pour préserver son autonomie.

H+01.10 attaque des navires dans le secteur AU10 : nous abordons la queue de la flotte par le quart babord arrière sur un cap 120°. Les navires sont sur une route approximative 80° / 90°. Notre attaque n'est pas optimum car nous ne sommes pas exactement perpendiculaires à la route des bâtiments, ce qui est préjudiciable à la précision des tirs.
Je dégage plein nord après mon largage, copieusement engagé par les DCA. J'en profite pour voir la flotte composée au moins de 2 navires de guerre et 4 de transport plus d'autres bâtiments plus en avant, dont au moins un gros (PA, croiseur ?). Je vois aussi un coup au but sur un cargo et un de nos 88 (Dale) désintégré par un tir direct de DCA : sa torpille aurait du aller au but...

Cap RTB : je perds Weber et Reiben en route suite aux dégâts.

H+01.55 : atterrissage seul sans difficulté à Gela.

Le danger est sans cesse présent. Il faut toujours veiller à nos six heures... Les ennemis sont partout, prêts à tout pour en découdre. Jusqu'alors, nous devions absolument combattre dans les airs, mais les flottes Britaniques et Américaines, qui ont été attaquées sans succès depuis plusieurs sorties, se rapprochent de plus en plus, et nous pouvons les harcelés sans essayer d'engager les chasseurs en protection... Les porte-avions d'escorte sont là pour assurer la garde. Les F4F-4 sont problèmatiques. Ils dogfight très bien contre les Jabo et les lourds. Les Seafires protègent la flotte Britanique qui elle se dirige vers Siracuse. Evidement, un port ou plusieurs, sera nécessaire aux Allierten pour conquérir avec un ravitaillement régulier...

L'Oberst Hammelmann rédige son débriefing, lors d'une attaque victorieuse sur la flotte Américaine.

Aujourd'hui, j'avais décidé de voler en Bf109 comme à mon habitude, mais les véléhités offensives du quartier général m'a obligé à emporter une bombe sous un Jabo pour aller attaquer la flotte.

Les formations se sont retrouvées à la verticale de Gela, et nous avons pris un cap vers la position estimée de la flotte identifiée comme Américaine. L'attaque a été bien menée par le Major Tempest qui coordonne bien l'assaut de tout le dispositif.

Le groupe rouge est le premier a attaquer. Le Major Tempest nous distribue nos cibles et nous fonçons au travers de la flack. Ma cible grossit de plus en plus... je largue mais sans resultat.
Je continue tout droit comme notre leader nous annonce le cap de sortie et l'altitude de regroupement. En radio, on annonce des ennemis sur zone. Instinctivement, je regarde derriere moi :pas de bandit mais quatre colonnes noire monte de nos victimes. Tempest et Webert sont en combat quelque part. Tempest essaye de dégager Webert. Je n'ai aucun visuel... Je regarde encore dans mes six : il y a un bandit legerement plus bas qui me course mais j'ai trop de vitesse pour qu'il puisse me rattraper ! Ce bon vieux FW nous met quand même à l'aise dans telle situation !

Je regagne la sicile je suis a l'ouest de Licata ou j'arrive à 3500m. On ce regroupe, puis nous allons sur Gela qui est attaqué... Mais personne a notre arrivée... Retour sur licata et on signale encore des bandits sur Gela... Décidement... Demi-tour ! Arrivés sur place nous croisons des bandits. Le combat debute, quelques rouges partent au tas dès les premières minutes... Moi je suis seul en haut avec trois P40 que je distrait un moment jusqu'à ce qu'ils prenent un cap Sud, probablement a court de carburant.

C'est le moment que choisit Tempest pour appeler à l'aide. Je pique mais Crow, plus proche, fait peur au bandit que je reprends sans resultat. Il rennonce à son tour.

resultat de cette sortie 3 190 abattus, nous perdons aussis un Mboat deux bunker et un canon de 152 sur siracuse

Les ennemis perdent 4 navires, 3 spit et un P40.

Cette mission a été exemplaire. Le Leutnant Manfred raconte :

Décollage sans PB de Licota. On cercle au dessus de la base jusqu'à une altitude de 2000 mètres. Le groupe jaune arrive légèrement en dessous de nous, suivit quelques minutes après par le groupe rouge .
Sur l’ordre de Tempest, nous prenons un cap 210 légèrement en retrait des 190. N° 2 a du mal a suivre, il dois pousser son moteur, et consomme plus que nous.

Arrivé sur zone, la fête a déjà commencée. Nous plongeons sur la flotte ennemie, …de face. J’aligne un cargo qui semble ne pas encore fumer. 30 mètres du sol, 600 k/h, l’œil collé au Revi, je vois le cargo se faire attaquer par la droite, un 190 viens de lui en mettre une, suivit par un avion que je ne peux identifier. Ce dernier semble exploser au dessus du navire. Toujours est-il que je lâche mon œuf, pique aux raz des flots, gaz a fond. Nous continuons tout droit pendant une bonne minute. Mes 2 ailiers sont toujours là. Nous en profitons pour faire le point, Jo me confirme mon coup au but, le sien aussi, Hornisse n’est pas sûr d’avoir touché. Une chose est sure, on va pas faire demi tour pour aller voir !

On se regroupe, cap sur Licata, puis nous patrouillons entre Gela et Licata a 4000 mètres. Aucun contacts ennemis, seul quelques 190 ‘égarés’ nous filent des sueurs froides… N°2 a consommé plus que nous, nous le raccompagnons sur notre base et restons le temps qu’il se pose, on sait jamais… Une fois Jo au sol, nous reprenons notre patrouille avec Horniss pour un dernier tour, il nous reste a peine un quart de carbu.

C’est a ce moment que Crow et Tempest sont engagés. Je repère leur position afin de leur prêter main forte. Là, j’aperçois 2 spits qui ont eu la même idée que nous ! Ils vont donner un coup de main a leur copains. Nous leurs tombons dessus avec Horniss, mais ces diables nous ont repérer et séparent leur dispositif. Je prend celui de gauche, Mon ailier celui de droite.
Ils virent serrer, mais nous ne rentrons pas dans leurs jeux. Nous conservons notre vitesse.
Un coup d’œil sur la jauge…ça craint…

Je suis pris en chasse par un spit, mais Horniss fait très bien son travail. Il me dirige et est a deux doigt d’abattre ce fumier…dommage. Les passes se suivent mais l’essence va bientôt manquer. Je décide alors de profiter de notre altitude pour prendre la poudre d’escampette. On pique vers Licata. Le spit qui me suivait lâche l’affaire.

Nous nous posons peux de temps après. Hornisse qui avais déjà son voyant rouge d’allumé se présente en premier, je suis Juste derrière. Mon voyant viens lui aussi de s’allumer. J’arrive en bout de piste et vois un autre ’allumer’…un 190 (ice !) arrive a toute berzingue, tout volets dehors . Je me décale sur la droite et laisse passer ce pauvre diable qui dois faire tourner son moteur avec des vapeurs d’essence… !

Beaucoup de pilotes rentre aujourd’hui.
La bière va couler a flots

 

L'Unteroffizier Ice a aussi été marqué par le combat. Voici son récit :

Jaune 4 dans le dispositif sur 190A5 avec une sc 500. L'objectif étant d'aller couler quelques navires en BG18. Nous alignons 2 schwarm de 190 et une kette de 109 g6 (tous armés d'une sc 500). Nous décollons de gela et faisons un pdrv avec les 109 sur licata. Une fois tous regroupés, nous prenons le 210° afin de débusquer la flotte; le dispo est en 3 vagues successives (2 de 190 et 1 de 109). La flotte est rapidement repérée et tempest manœuvre son schwarm pour la 1ere attaque. Nous enchainons de suite derrière et je colle à mon n° 3 sur-puissance enclenchée et gaz 100%; j'entends déjà à la radio que la chasse ennemie est sur place et la 1ère vague en fait les frais. Pendant ce temps là, j'aligne un cargo dans mon collimateur et lui lâche mon pruneau à plus de 600 km/h...bingo, navire détruit, je continue au cap en tba et annonce à jaune 3 que l'ai perdu en visuel. Tempest ordonne un cap nord à tous les appareils pour se regrouper; je demande pas mon reste et exécute l'ordre, déjà autour de moi les traçantes sol air déchirent le ciel, heureusement je rejoins la cote indemne. J'arrive à récupérer jaune 3 (ou 1 je sais plus) et nous faisons route vers géla pour une patrouille d'interdiction (second objectif de la mission).

Devant Jaune 2 nous précède malheureusement il est seul et se fera surprendre par un P-40. Nous activons les gaz pour lui porter secours mais nous arrivons trop tard jaune 2 s'ejecte...
Arrivés sur zone, jaune 3 se porte sur la piste à grande vitesse, instinctivement je m'écarte et grimpe au dessus (erreur de ma part car je vais perdre rapidement le visuel !). Je patrouille au dessus des nuages pendant que jaune 3 est en dessous...impossible de trouver l'intrus ?

Entretemps les autres Fw 190 arrivent sur zone et la situation devient délicate: qui est qui ? c'est Bab el Oued en radio dans mes oreilles !!! Sur une frontale, je mets une giclée à....jaune leader... (aïe la court martiale !) apparemment sans gravité. Ces bandits restent introuvables malgré l'arrivée des renforts. Le Major Tempest décide un sago sur licata et j'enquille avec un Fw 190 qui appartient sans doute à l'autre schwarm. Soudain à la radio j'entends jaune 3 qui se fait allumer en tba sur la base de gela; instinctivement je split et fonce sur Géla (2eme erreur, ne pas quitter la paire), j'arrive trop tard et jaune 3 se pose sur géla appareil crashé mais pilote vivant. J'annonce à la radio qu'il y a encore du bandit sur géla et que je me sens un peu seul; Le Major Tempest m'annonce qu'il regroupe ses boys sur licata et viendra ensuite (sage décision de sa part) et m'ordonne de grimper. J'exécute en gardant les yeux derrière la tête avec une bonne vitesse et surtout en changeant de cap régulièrement (eh oui mon p'tit ice tu t'es foutu dans la merde alors assume maintenant !)
Et là ne me demandez pas pourquoi je décide de regarder à ce moment précis en arr et dessous moi (instinct ???) je vois un P-40 qui m'aligne..ALAARMMM ! je split et dégage en tba à 800km/h...et ressource 10 km plus loin..ouf le P-40 a laissé tombé.
La cavalerie bleue arrive et j'ai repris une altitude de 5000 m au dessus de géla. Mais où sont ces bandits ? Soudain j'en vois sortir 1 puis 2, 3 des nuages. Ayant l'avantage de l'altitude j'engage.Il y aura plusieurs B&C avec à la clé 1 P-40 endommagé. C'est une véritable foire d'empoigne, ça vole dans tous les sens !
Après quelques minutes d'engagement une lumière rouge s'allume sur le tableau de bord...j'annonce bingo fuel et fais rtb sur licata où je me pose avec le minimum syndical dans le réservoir...Merci Manfred.

 

La sortie suivante nous permet d'aller achever la flotte Américaine, qui n'est plus qu'à quelques encablures des cotes de Sicile, au large de Gela. Le sacrifice de l'Oberst Touch marquera l'histoire de notre groupe. Lui qui avait survécu à tant de combats, chef exemplaire, et meneur d'homme, il réussit à couler le porte-avion d'escorte américain. Rattrapé à la suite de son exploit par des chasseurs sans base de retour possible, cruels mais réalistes, ils l'abbatront en flamme au dessus des restes de la flotte.

L'Unterfeldwebel Naxos décrit cette mission en quelques mots rassurants :

Rouge 3
FW190A-5 avec SC500

Le Lt. Manfred amène notre schwarm aux côtés du schwarm du Major Tempest. A la suite des Me410, nous attaquons la flotte US, ou du moins ce qu'il en reste !
Rouge 1 et 2 s'attaquent au destroyer du sud, 3 et 4 nous occupons du plus au nord. Ma bombe pénètre la soute à munitions qui explose, le destroyer avec !
Ne demandant pas mon reste je garde un cap vers LICATA.

Heureuse surprise ! Rouge 4 est là ! Nous nous rassemblons sur Agrigento pour éviter la chasse US qui doit nous attendre au dessus de nos nids.
Nous rentrons en TBA vers GELA et nous atterrissons sans demander notre reste.

 

Le Fahnenjunker Tabo crayonne dans ses carnets quelques mots qui laissent transparaître un optimisme certain. Les voici :

FW 190A5 Jabo - config 1xSC500
Rouge 4

Formation leadée de main de maître par Manfred - arrivée sur site - Le Maître de cérémonie, Tempest, oriente les différentes vagues de Jabos sur la flotte US.

Manfred demande à Rouge 3 et 4 de prendre le destroyer de gauche, Leader et 2 prenant celui de droite. Surprise ! le DD n'est pas un DD mais un PA... Approche raz la flotte, largage de la charge et dégagement, cap au nord, par dessus le pot du PA.

Je rejoins Naxos au-dessus de Agrigento - nous décidons de sauver les machines et prenons un cap 090 RTB en faisant du saute-relief.

 

Notre quartier général a concentré ses efforts sur la flotte américaine, première a avoir été repéré, première à avoir été attaquée, et première a avoir été entièrement détruit dans l'histoire de l'escadre. Si une mission en Norvège avait eut raison de 5 navires en une passe, 4 vraquiers et un destroyer, jamais telle victoire n'avait eu lieu sur les mers auparavant. À force de courage et d'abnégation, 6 bâtiments de transport escortés par 4 destroyers et un porte aénonef ont été envoyé par le fond. Les restes de près de 40 tanks et une centaine d'autres véhicules militaires et artielleries gisent par 1000m de fond. Prêt de 5000 marins ont été tués ou portés disparus. 3000 ont pu être sauvés, soit par les forces de l'Axe, soit par les marins alliés. Notre tenacité et celle de l'état major a porté ses fruits. La menace d'un débarquement à l'Ouest a été éradiquée.

 

Mission 16 à 24

Pourtant, à l'Est, sur la cote, une flotte aussi importante s'affaire à faire débarquer les barges de débarquement, chargé de matériel, d'hommes et munitions. C'est le début d'une autre dimension : le combat sur le sol de notre Allié Italien. Pour ne pas être spectateur du désastre, nous poursuivrons notre combat pour repousser cette invasion.

Après quelques missions difficiles, plusieurs troupes sont détruites au sol. Les Jabo subissent des pertes et ingligent peu de dégats aux troupes US. Il est temps de trouver une tactique qui permette à nos troupes de poursuivre le combat. Nos meilleures unités sont parfois touchées de plein fouet par les diables Beaufigthers. Les P38 US ne sont pas en reste et ils sont les auteurs d'odieuses destructions. Le port de Siracuse est rapidement capturé. La base de Pachino fait l'objet de nombreux bombardement navals qui forcent le transfert d'un de nos groupe de chasse vers Comiso.

L'Unteroffizier Weber, pilote de Stuka Geschwader, auteur d'un exploit avec l'Obergefreiter Bart, raconte :

Finalement le sol n'était pas si grouillant. Toutefois, deux jeep sont en vue entrain de traverser le petit ponton. En continuant vers le Sud, on a eu visuel sur un destroyer solo légèrement au sud de Siracuse.
Direction sur capo passero on a eu visuel sur un autre destroyer se dirigeant vers le large plein Est.
Direction sur Pacino pour larguer nos bombes mais juste avant on a eu visuel sur un P40 en RTB passant pas loin de nous on décide l'ignorer vue qu'il na pas daigner nous attaquer et que nos mitrailleurs n'ont pas eu besoin de tirer.
Sur le retour vers Siracuse, le P40 que nous avions laisser passer nous engage. Bart arrive à lui échapper et cette saleté de zinc jete alors son dévolu sur moi. Mais j'arrive a le faire fumer après avoir reçu quelques impacts, avec une fuite carbu une direction endommagée. Je décide donc de rompre et a ce moment la le P40 me lache et semble s'éloigner de nous. Bart a l'idée de l'engagé en Dog et a la surprise générale, arrive a le descendre.
Ne sachant plus où j'allais, je décidais de continuer ma route au 270 comme indiqué par le contrôle. Aprés 7 bonnes minutes de vol, je commence à subir une DCA violente, non loin de ma base de départ ( Saint Pietro). Je descend légèrement le nez pour voir et là, j'aperçois deux peloton de 10 Sherman ! Ayant encore mes bombes je décide d'une ultime attaque. Au final deux char sont détruits, mais malheureusement 45 sec plus tard, mon moteur tombe en rade. Je dois donc me poser le plus vitte possible en rase-campagne en direction de la base. Un Kubel me récupère et me ramène au Mess où je rejoins Bart pour raconter notre aventure.

Tactiquement, les alliés ne disposent plus de la tenaille dont ils auraient du jouir. Leur assaut amphibie à toutefois fonctionné, et les hordes de chars ennemis se déverse, tel des avalanches, dans les vallées escarpées et arides de Sicile. Dans ce relief, nombre de nos unités de Jabo témoigne de la difficulté de larguer précisément les munitions sur les unités. La chasse appuie fortement les assauts terrestres. Mais notre QG, doté d'un certain sens tactique, met à disposition des appareils bien pilotés avec une mission spécifique : semer le doute et la destruction en arrière des formations de chasseurs, là où se trouvent les dangereux appareils d'assaut "Beaufighters". Engagé dans une telle mission, l'Unterfeldwebel Naxos évoque une de ces missions :

 

Groupe Noir : 2 MC205 III
Naxos et Edwald

Décollage GELA. Nous fonçons sur PACHINO pour essayer de désorganiser les formations rouges. A proximité de PACHINO, nous croisons 3 contacts inconnus qui filent vers COMISO. On les ignore. Eux ne nous voient pas. Aucune activité hormis la Flak sur PACHINO. Un navire repéré au sud de CAPO PASSERO. Info relayée à Norma.
On retourne sur COMISO. On croise un premier contact isolé. J'attaque et endommage un P40. Je le laisse partir fumant. Son compère arrive dans mes 6 mais Ed' l'engage. Sur ce interviennent 3 Spit'. Je suis enroulé avec un P40 et un Spit'. Ed' abat son Spit' et moi je découpe le P40 et endommage le Spit' dans un dogfight intense mais où la puissance de feu du Macchi fait tout le travail. Un dernier Spit' décide de croiser mes obus qui lui découpent une aile. 4 victoires !
Le coeur haletant, les mains moites, je rassemble tant bien que mal sur Ed'. On retourne sur COMISO. On croise les MC202. On cherche les Beau' jusqu'au BINGO. Sur COMISO je fais une VID sur un contact isolé qui s'avère être un 109G-2.
On pousse notre recherche jusqu'à GELA et on se pose.

Ed' a été un exemplaire ailier ( je l'ai même cru mort ... ). En plus d'établir mon record d' abschüss lors d'une mission, je crois être tombé amoureux du MC205 : agilité, puissance, canons...


Visiblement, la cavalerie adverse contourne tous nos terrains d'aviations par le nord, en plus de constituer une ligne de défense à l'Est de nos terrains, dans l'attente d'un probable assaut final. Le QG se tire les cheveux à essayer de trouver une arme suffisement précise et destructrice pour enrayer la progression alliée. Les Stukas, arme de précision par excellence, sont alors utilisé en abondance. Ce pourrait être le tournant dans la campagne, mais, la chasse adverse et les erreurs tactiques en décideront autrement. Le Hauptman Crow et le Major Tempest se font sermoné par l'Oberst Touch parc eq qu'ils n'auraient pas été assez efficasse dans leur escorte des Stuka, mais ils se défendent :

 

Hauptmann Egon Crow.

On décolle en Rotte, et grimpons à 2000m. On aperçois ensuite le groupe de Me410 "Black Adder" de Touch. On continue de grimper jusqu'à 4000m. On attend les Stukas. Touch nous dirige dessus après avoir eu l'info.

Après l'attaque des convois par les Stukas, nous les avons escorter jusqu'à San Pietro, où le groupe Rouge s'est posé. Nous sommes restés sur zone pour reprendre de l'altitude jusqu'à ce que tous les Stukas se posent. C'est à ce moment que nous avons aperçu 4 contacts plus haut passant au Sud de San pietro au cap 270°. Nous sommes montés pleins gaz et avons fait face, je ne sais s'ils nous ont vu, mais toujours est-il qu'ils ont pris un cap 180° et ont disparu au dessus de la mer. J'ai décidé de rester sur place pour éviter de nous éparpiller.

On apprend ensuite qu'un groupe de Stukas n'est pas rentré, mais qu'il est sur Ragusa. On met donc le cap dessus. En chemin on aperçoit un contact qui s'avère être Naxos qui n'a pu rester avec le groupe à cause d'un soucis de volets et qui fait de la reco à moyenne altitude.
On tourne sur Ragusa quelques minutes. Tempest tourne aussi dans la zone à 6000m en couverture. Mais pas de Stukas. On reçoit ensuite l'info de Touch que le groupe Vert est sur Siracuse. On met le cap au 70, mais on a au moins 50km à faire...

A mi-chemin, on reçoit l'info pressante que les Stukas sont en difficultés plus au nord au-dessus d'un gros lac, on prend le cap 20° mais le temps d'arriver, il est trop tard, le seul rescapé est Edwald en TBA, on tente de le localiser et de l'escorter en suivant le même cap que lui sans le voir. Il se pose sur Comiso, c'est à ce moment que l'on rencontre la chasse ennemie. Ice "marque" un P51 qui fume. On aperçois 2 autres contacts qui arrivent sur Comiso, mais ils sont rapides. On aperçois aussi des Spits qui maraudent. Je comprends que la partie sera chaude car il doit y avoir minimun 4 ennemis voir plus. je prend en chasse un Spit qui B&Z sur la base pendant que Naxos, qui est short-carbu, est obligé de se poser.

Puis Ice se fait tirer dessus et apelle à l'aide. Il est marqué, je l'aperçois et split-S mais le temps d'arriver, il s'éjecte. J'ai perdu de mon avantage d'altitude et cela me mettra en difficulté par la suite face à un P51 qui me boom&zoom, heureusement que Tempest était plus haut et je fais la chèvre pendant que le Major se farcit le "Burger"... On se pose ensuite sur San Pietro tous les deux.

 

Major Tempest

" Cette mission a été très intense. Les bras, les doigts, tous mes muscles sont engourdis après ce vol long et éprouvant. Lorsque je sors de mon cockpit, épuisé, je regarde autour de moi. Seuls 4 Stukas sont RTB sur les huit. Après tout, la Luftwaffe n'a que faire d'aventuriers me dis-je en barragouinant dans ma barbe. Mon mécanicien, "Galzer", entend ma réaction, et me dis :

- "Major, que c'est-il passé ?"

- "Ecoute mon vieux, je ne sais pas. Notre escorte s'est mieux passé que la semaine dernière. Nous volions en couverture et les Stukas ont proprement attaqué les blindés ennemis. Nous n'avons pas été dérangés par la chasse, jusqu'à notre retour au dessus de San Pietro pour couvrir l'atterrissage des Stukas. À partir de ce moment là, des P51 à 6000m se sont pointés. Nous avons fait face pour les éloigner. Ah, attend, voilà l'Oberst. Il a l'air de très mauvais poil... Aïe... le Hauptmann Egon est juste derrière, et il tire une sacrée tronche."

- "Herr Major, quand vous aurez terminé de butiner des Spit et des P51 avec votre acolyte le Hauptmann Crow, j'espère que vous irez rédiger les 8 lettres de condoléances aux familles des équipages de Stuka abbatus. Votre incapacité est impardonnable !"

- "Sérieusement Herr Oberst, la chasse a respecté le briefing et a attendu que les Stukas se posent, et lorsqu'ils étaient sensés le faire, les P51 sont arrivés sur zone et nous avons fait notre boulot de les éloigner. À l'issue de ce court engagement, nous apprenons que "des stukas" se baladent à plus de 50km de notre position de patrouille. Auparavant, nous avons à différentes reprises sollicité les Stukas, sans réponse du groupe vert. Notre dispositif étagé se dépêche de rejoindre, et pendant que nous nous dirigons vers eux, les stukas sont engagés. Nous courons sauver ce qui peut l'être encore. Et nous terminons très bien la mission en couvrant Ed et Daimler qui se posent, et ramenant 3 avions sur 4 mais 4 pilotes, en plus du bon travail d'équipe qui a eu lieu durant le combat."

- "Dans l'absolu, à partir de la prochaine mission, vous piloterez un 410". Puis, s'adressant à nous deux : "Messieurs, nous en reparlerons lorsque tout cela sera terminé.".

- "Ja Wohl Herr Oberst !" répondent Crow et Tempest.

L'Oberst fini par s'en aller, et je temine de raconter le combat avec Galzer et Egon.

- "Donc ... nous revenons du lieu de l'engagement des Stukas. Nous raccompagnons Edwald et la chasse ennemie fait son apparition. Je suis positionné en couverture haute deux ou trois minutes après le début de l'engagement. Cela me permet d'avoir une vision globale du combat, et de choisir ma première cible. 1500m plus bas, j'aperçois un Spitfire en virage gauche encadré de flocons de flak. Je me positionne, et me lance pour une passe en B&Z. Mes 2 20mm touchent au but et lui détruit immédiatement le moteur qui dégage une épaisse fumée noire. L'avion bascule en piqué et disparait. J'aperçois de haut la chute vertigineuse. Je me replace immédiatement après mon tir au dessus de la mêlée. Les Spit sont maintenant au courant de mon apparition. Dans mes douze heures bas, je remarque un spot qui d'après les communication radios, n'est pas un des notres, trop haut pour être dans le combat. Pour ne pas le perdre de vue, je renverse et passe sur le dos, sans perdre d'altitude. Je laisse le contact passer sous moi à environ 1500m de moins. Il pense sans doute que je ne l'ai pas vu. Je compte 10 secondes une fois qu'il disparait dans mes 6 heures. Je tire alors le manche pour plonger sur lui. Dans son angle mort, je le vois effectuer deux petites corrections pour checker ses 6 heures. Je pense alors que je suis démasqué, mais l'avion se stabilise et se remet en léger virage. Le pilote doit observer le combat sous son aile gauche. Je me concentre. Une rafale, au but, et l'aile droite du chasseur britanique se brise. Les deux morceaux d'avions se décomposent en virevoltant dans les trois dimensions. Puis Crow, qui lead le schwarm, me dit qu'il est en difficulté avec Ice. Je vois Ice se faire descendre à quelques metres de moi, mais il saute. Crow et moi remontons vite. De la DCA apparait dans le ciel, et Crow se fait engager. Aïe. Vite. Plus haut, je peux intervenir, mais où ? Je prends vite les information, aperçois la flak, et finalement, les deux contacts en dogfight. Il s'agit d'un P51 "Oliv Drab". Ce zinc est beau ! Crow et moi effectuons une manoeuvre qui ramène le Mustang dans mes douzes heures. Je demande à Crow de breaker serrer, nous deux virant mieux que lui. J'aligne le bandit avec une forte deflexion. Le moteur prend feu et le pilote abandonne l'appareil. Victoire !"


Le terrain le plus exposé est Comiso, mais ce sera San Pietro qui tombera le premier, et ce malgré les efforts du QG de redoubler d'ingéniosité. Précédant la prise du terrain, une nouvelle arme a été testée. Le Me-410 équipé d'un Bk de 50mm. Un tueur de char. Maniable et puissant, cet appareil sera dans un premier temps confié à l'Oberleutnant Wolf, l'Unteroffizier Weber et le Major Tempest. Lors du premier engagement, voici ce que le Major remettra au QG :

"Cap au décollage sur Vizini. On regroupe dessus et cap vers Caltagirone.
Engagement et destruction de 4 Shermanns entre Grammichele et Caltagirone.
Regroupement Caltagirone un peu tardif.
Engagés par 1+ P38. On s'enfuie lâchement sans aider Webert N°3 de la formation.
Direction le lac BP22.
Engagement, après avoir vérifié qu'on était clairs, de 3 (ou 4) Shermanns à proximité du Lac, route au Sud.
On se dirige ensuite vers Comiso. Flak à la verticale du terrain. Appel radio pour dire qu'on évacue.
On remonte au N. Mc205 annoncent terrain libre à notre surprise.
Demi tour.
Dans le large virage, Fw190 annoncent nombreux contacts verticale terrain.
On dégage au nord.
Patrouille de plusieurs minutes entre BP BO 24 radada.
Contacts repérés verticale BN24, on évacue radada cap 090.
On décide de repasser au dessus des supposés P38 pour se mettre en sécurité.
6500 légèrement au nord de BP24, et on patrouille durant 30m.
h+1h15 : on décide de se rapprocher de Comiso Base.
4 Contacts : B25. Nous décidons de remplir notre mission plutôt que de faire du kill et risquer nos avions.
RTB Gela Base Posés à H+1h52
Je coupe les moteurs à exactement h+2h02 chrono horloge de bord.

Suppositions et constats : l'objectif rouge était de plier la campagne dans cette mission en capturant 3 bases : Comiso, SanPietro, Gela.
Base de Comiso probablement impraticable car présence supposée de Crusader, à vérifier par la DCA de la base qui semble en avoir détruit un.
Base de SanPietro : au Sud, c'est clair, un peu au nord, c'est clair.
Base de Gela, par le Nord, ça avait l'air "nettoyé", mais il reste toujours un peu de poussière par ci par là et on a peut-être oublié un Shermann à détruire lors du prochain vol. Par le Sud, je n'ai rien croisé, par l'Est, je ne sais pas."

Les 410 détruisent donc 8 Shermann dans cette mission. La suite est prometteuse. L'opération se répète avec Wolf et Tempest lors de la mission suivante. Mais l'Oberleutnant n'arrive pas à démarrer ses moteurs. Wolf enrage mais Tempest décolle quand même escorté de Ratus et Touch en 190. Le reste de la chasse se concentre sur l'immobilisation de l'adversaire. Le combat aérien à lieu au Nord des lacs de Gela ou un ou deux véhicles sont repérés. Mais l'Oberst Touch décide de passer pieds mouillés. Le Me410 reste en arrière de la Rotte de 190 et poursuit jusqu'à Comiso ou des tirs ont été aperçus au sol. Les échanges sont effectivement violent, la base de Comiso faisant l'objet d'un assaut des blindés rouges. Les 190 signalent que le ciel est clair, et qu'ils ont déjà détruit un Shermann. Les tirs proviennent de partout. On ne sait pas trop qui est engagé au sol. Mais le 410 s'affaire. Stressé comme un écolier devant une dictée, le Major enchaine les passes. Parfois il faut recommencer sur la même cible. Le temps presse. Les artilleurs de la Flak usent leur canons comme des maîtres, mais les tanks saturent la base de tout les cotés, et la chasse adverse, qui en a fini avec nos chasseurs, devrait bientôt revenir ! Lorsque le sol à l'air clair, tout autour de la base, les abords sont aussi reconnus et plusieurs cibles y seront détruites. Au total, 6 Shermann, 2 Stuart, 4 Crusader DCA, 4 Halftrack, 4 Diamond, et quelques autres unités seront détruites lors de cette sortie. Pour autant, les groupes d'assauts rouges ont nettoyé Agrigento à 80%.

La fin semble proche. Des deux cotés, les troupes sont épuisées, et les pertes très lourdes. Deux missions plus tard, les troupes alliées soumettront leur réddition aux officiers supérieurs de l'Axe. Elle sera acceptée, et les troupes restantes, faites prisonnières. Le moral très bas, les colonnes de prisonnier défilent sur la base de Gela. Parmi eux, un officier de la RAF, le Wing Commander Harry Flower. Les pilotes de la Luft le repère de loin et lui demande pourquoi les forces Alliées renonçaient. Claire, la réponse a été : " les pertes ont été beaucoup trop lourde, le débarquement à échoué à moitié, et la Grande Bretagne seule ne pouvait plus faire face. Mais rassurez-vous, le temps viendra où nous reviendront." Le Major Tempest résume sa dernière mission à bord de son Me-410.

"On est quand même passé à deux doigts de la catastrophe, lorsque un P51 m'a engagé à 5000+ verticale de Licata. (il s'agissait du dernier 410 que nous ayions !)

Dans un plongeon vertigineux, j'avais presque oublié que j'avais des aérofreins, que je sors donc pour l'occasion et me fondre dans le paysage... Par la suite, cela a un peu provoqué le destin, parce que la chasse étant occupée avec les P51, je pouvais commencer la reco.

Nous avions perdu les tanks qui étaient au N de Gela depuis déjà plusieurs missions, mais les suppositions des OT ont été bonnes : arrêtées, camouflées pour attendre l'assaut final.

Je patrouillais la zone et tombais alors rapidement sur 3 Shermanns installés dans des zones couleurs sable, à 10km au N de Gela, 5km au N des lacs. Il y en a un qui me résiste, alors, me connaissant, je repars pour une passe plus longue. Alors que je m'aligne, je repère un autre groupe, sur une zone kaki, bien camouflés. Mais la lumière de fin du jour augmente les contraste, et ils brillent dans le soleil.

Je "m'occupe" de tout ce petit monde.

Avec Wolf et Ratus en couverture, nous dégageons vers Gela pour vérifier s'il n'y a rien sur la route qui descend au Sud. RAS pour moi, RAS pour Wolf et Ratus.

Nous commençons un virage pour remonter à nouveau la route. Quelles étaient les routes d'accès vers Gela ? Tiens, un village que nous n'avons pas survolé depuis le début de la campagne... Bien sur les hauteur de Gela base. Après 1h30 de vol, pas évident de se souvenir de tout, mais j'annonce à Ratus qu'il faut aller vérifier le village au NE de Gela base, car celui-ci est le meilleur endroit pour cacher ses unités, et en même temps le plus proche de Gela base. Nous y trouvons deux Stuart que nous détruisons.

Nous remontons ensuite dare-dare au Nord en suivant la route où nous avons détruit 7 Shermanns. Nous ne voyons plus rien, mais derrière nous, Daimler est en combat. Ratus va prêter main forte, et Wolf reste avec moi. Nous partons en reconnaissance dans la zone de Caltagirone. Le dédale de route ou nous passons 5 minutes, ne nous montre rien.

Je souhaite reconnaitre l'axe N/S de part et d'autre de San Pietro, parce que les OT avaient signalé une unité détruite par un shermann dans le coin. Wolf fait un passage bas au dessus de la base, et ne constate aucune défense AA. L'axe au N est libre. L'axe au Sud aussi. Nous décidons un RTB en surveillant l'axe Comiso-Gela puis Gela-Licata. C'est là que Wolf et moi repérons trois unités. Comme nous avons des unités en mouvement dans la région, je décide d'identifier convenablement avant d'engager. Mais cela ne fait pas de doute, c'est un Shermann. Il y en a deux autres qui le suivent. Allons-y. Wolf tire sans trop identifier. Des 110 sont aussi dans le coin et nous font une frayeur...

Nous rentrons après avoir détruit ces quelques unités supplémentaires sans ne rien voir d'autre."

La campagne s'achève donc sur une seconde victoire consécutive à Stalingrad 1942. C'est la seconde fois que malgré les faits historiques, la F/JG300 remporte un succès mérité. Bravo à tous !

Cérémonie de remise des rubans et des décorations (cliquez ici) :

Le Feldwebel Olaf et l'Unterfeldwebel Naxos reçoivent le ruban de la campagne de Sicile avec palmes d'or pour leur rôle d'Officier Tactique lors de cette campagne victorieuse !

 

Le Fahnenjunker Daimler reçoit le ruban de la campagne de Sicile avec insigne d'or:

 

L'Oberst Touch reçoit le ruban de la campagne de Sicile avec insigne d'argent:

 

L'Oberst Hammelman, le Major Tempest, l'Hauptmann Egon, l'Hauptmann Edwald, le Leutnant Manfred et le Stabsfeldwebel Jo reçoivent le ruban de la campagne de Sicile avec insigne de bronze:

 

L'Oberleutnant Wolf, le Fahnenjunker Tabo, le Feldwebel Hornisse, l'Unterfeldwebel Marc et l'Unteroffizier Weber reçoivent le ruban de la campagne de Sicile avec insigne de fer:

 

Le Fahnenjunker Ratus, l'Oberfeldwebel Blutch, l'Unteroffizier Ice et le Gefreiter Bornos reçoivent le ruban de la campagne de Sicile:

 

Le Major Tempest reçoit une citation à l'ordre de l'escadre:

Pour avoir fortement contribué à la victoire lors de la campagne de Sicile, Cent Dime for a Chestnut 1943 en 2009. De part ses actions d'attaque au sol aux commandes de son Me410, a faire preuve de dextérité en détruisant: 27 chars, 4 véhicules et 2 DCA. Ses actions lui valent l'attribution de la Croix du Mérite de 1ère classe.


L' OberstTouch reçoit une citation à l'ordre de l'escadre:

Pour les missions de reconnaissance qu'il a mené à bord de son Me410 lors de la campagne de Sicile, Cent Dime for a Chestnut 1943 en 2009, et au cours desquelles il a réussit à repérer les flottes de débarquement Américaines et Britanniques. Ses actions de renseignement ont permis à l'état-major de monter les missions qui permirent de couler ces 2 flottes ennemies.
De plus ses qualités de chef lui ont permis d'organiser et d’asseoir la cohésion de l’escadre lors des missions de combat, tant par ses briefings que par son rôle de chef de dispositif. Ses actions lui valent l’attribution de la Croix du Mérite de 2è classe.

Le Fahnenjunker Tabo reçoit une citation à l'ordre de l'escadre:

Pour avoir fortement endommagé le porte-avions Américain lors de la campagne de Sicile, Cent Dime for a Chestnut 1943 en 2009, aux commandes de son Fw190-A5, lors de la première vague d’assaut contre la flotte Américaine, et qui permis à la 2ème vague d’assaut de le couler. Son action lui vaut la Croix du Mérite de 2ème classe.

 

 







   
           
   
   
           
   

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